top of page
LOGO%20Outdoor%20Experts%20magPNG2_edite

Le magazine de l'économie des sports outdoor

THERMOLITE(R)_Active_Textile_Waste_Ad-FR-600x200.gif
Rédaction

Jean-Marc Simon, SNMSF « Penser la station comme un territoire »

3 questions à Jean-Marc Simon, directeur général du Syndicat national des moniteurs du ski français

Outdoor Experts : Ski et diversification sont-ils compatibles ?

Le ski restera pour de longues années encore le point d’entrée des clientèles en stations, mais il faut savoir être intelligent et adaptable aux demandes émises. En interne, l’ESF a sans doute à réinventer l’encadrement des adultes sous des formules de découverte plutôt que des cours collectifs intermédiaires. Mais nous avons aussi à puiser dans notre expérience. En 2013, nous avons créé un concept de tourisme d’affaire : ESF Business, afin d’organiser des prestations en complément à la pratique du ski. Cette structure parallèle, disposant de son propre statut juridique, est adaptée à la vente de packages tout compris. Cet outil a donné aux écoles de ski la possibilité de pénétrer de nouveaux marchés qui ne soient pas centrés uniquement sur l’enseignement. Cette mesure a idéalement répondu à la multiplication des résidences et clubs dans les stations, ouvert l’hiver comme l’été, en stimulant une offre d’animations sportives.


Est-ce un modèle interne ?

Non, nous nous appuyons sur les prestataires opérant sur les territoires. Nos moniteurs de ski n’enfourchent pas le vélo, ce n’est pas leur métier. Il nous est par contre apparu nécessaire de réussir à agréger les offres en pensant la station comme un territoire. Nous avons validé tout récemment un nom pour l’ouverture de cette démarche d’activités complémentaires hors ESF au grand public : «Montagne Expériences ESF». Il ne s’agit pas de glisse, pas de moniteurs ESF mais le pilotage s’imprègne du souci de qualité reconnu à l’ESF.


Quelle est la plus-value apportée par l’ESF ?

Nous avons une capacité de coordination locale des acteurs et de valorisation des territoires à travers, notamment, notre outil numérique «Mon séjour à la montagne», lequel digitalise les offres. Il a réalisé cette année plus d’un demi-million de ventes et compte désormais 500 prestataires connectés. L’esprit de cette démarche tient bien à réunir les compétences locales pour les intégrer au gabarit d’une offre rendue visible sur un vecteur national. Cela passe par une forte concertation qui pourra se traduire par des aménagements de plannings afin que le client trouve, en un clic, une réponse globale sans passer dix appels. Nos réseaux, nos bureaux, nos personnes constituent un tremplin efficace pour cette formule qui répond opportunément à la diversification, que ce soit l’été comme l’hiver. Ce peut être un levier de qualification nouveau pour de jeunes locaux qui trouveront à se stabiliser sur le territoire, et rompre ainsi avec la valse des saisons, hiver en montagne, été à la mer. /// RS

Comments


bottom of page