C’est un dossier spécial que nous vous proposons dans ce numéro de septembre : un tour d’horizon de la planète outdoor. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous avons passé en revue plus de 25 disciplines, afin de dresser un panorama synthétique des activités, de leurs évolutions et des tendances.
Edito : Sport + nature L’équation du bien-être
Plus que jamais les sports outdoor ont le vent en poupe. Et l’épisode de confinement que nous avons traversé n’a fait que confirmer cette tendance. Par « sport », il faut entendre activité physique car la notion de compétition, qui est généralement associé à ce terme, ne trouve pas le même écho dans l’outdoor. En effet, qu’il s’agisse d’activités douces, comme la randonnée, ou plus athlétiques, comme l’escalade, s’il y a compétition, elle est d’abord avec soi-même.
Quant au sens du mot « outdoor », il dépasse la simple notion d’être « dehors » (le tennis, même sur gazon, est rarement considéré comme un sport outdoor), pour prendre la signification « hors de » (comme on l’entend dans la course hors-stade). Ainsi, ce qui caractérise les sports outdoor, c’est l’action de « sortir » hors d’un espace clos.
Il est intéressant d’observer que le mot sortir vient du latin sortior qui signifie fixé par le sort. En d’autre termes, sortir revient à partir à l’aventure. On observe depuis quelques années, toutes disciplines confondues, un regain de l’esprit d’aventure. Road trip, expédition, mais aussi sortie à vélo ou bivouac en forêt, l’aventure se décline de multiples façons, lointaine ou de proximité, à la mesure de chacun. Le concept de « microadventure » a été défini il y a dix ans par l’aventurier britannique Alastair Humphreys. Une tendance qui s’inscrit dans une quête ambiante d’authenticité et de liberté, dans le désir de se reconnecter avec la nature.
Si les sports de nature rencontrent un succès certain, c’est qu’ils associent activité physique et immersion dans la nature. Un juste équilibre avec la vie quotidienne pour une quête de bien-être. // E.Gravaud
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