Si les ventes en ligne explosent dans certains secteurs, ce n'est pas le cas de l'outdoor, où les enseignes Snowleader et Ekosport sont lourdement touchées par la pandémie.
Les mesures de confinement, et au-delà la fermeture des stations de ski et l’interdiction formelle d’aller en montagne, de pratiquer l'escalade ou la randonnée, décrétées par le gouvernement pour lutter contre le Coronavirus, impactent lourdement la consommation de produits outdoor. Résultat, les ventes des enseignes de sport phygitales ont dévissé, à l'image de deux entreprises emblématiques du secteur.
Snowleader (La Rebloch’Company, 35 M€ de CA 2019, 110 salariés), un des leaders de la vente en ligne de matériel outdoor a vu son chiffre d’affaires chuter de 30 à 50 % par rapport à la même période en 2018. Son dirigeant Thomas Rouault, en lien avec la médecine du Travail, s’est mis en ordre de bataille jusqu’en mai pour assurer la préparation des commandes et leur livraison, après la fermeture des ses trois magasins (Annecy, Chamonix et Lyon) : élargissement des horaires de travail pour diviser par deux la densité des employés sur son site de Chavanod, obligation de porter masque, gants…
À l’inverse, son concurrent Ekosport, lui, a pris la décision radicale de fermer son entreprise pendant toute la durée du confinement. Ses six magasins physiques (en Savoie, Isère, Rhône et Hautes-Alpes) mais aussi son site marchand. « J’ai préféré m’asseoir sur les 1,5 à 1,7 million d’euros de recettes générées par semaine à cette période pour préserver la santé de nos 120 salariés », explique Yannick Morat, le dirigeant-fondateur d’Ekosport, basé à Saint-Alban-Leysse , près de Chambéry. Tous sont au chômage partiel. L’enseigne, qui affiche 300 000 commandes par an, réalise 25 % de son chiffre d’affaires (Ndlr, il est de 52,3 M€ en 2019) sur son site ekosport.fr. ///PR
Entrepôt Ekosport / boutique Snowleader
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