Spécialiste de la randonnée, Allibert Trekking se déploie activement dans le vélo. « C’est un marché en pleine expansion. Le vélo comme la marche à pied permettent de découvrir les paysages de manière douce, ce qui correspond à la philosophie de notre agence », indique Nicolas Manger, responsable communication.
A dire vrai, le TO d’aventure bénéficie déjà d’une longue expérience dans le vélo, puisqu’il était associé depuis 1999 à l’agence Vélorizons, qui figure parmi les précurseurs des voyages à vélo. Mais depuis deux ans chacun roule de son côté.
« Cette année nous avons étoffé l’offre vélo en passant de 20 à 101 voyages », souligne le responsable com' d'Allibert. « Nous avons eu 100 clients sur 2016 et nous sommes déjà à plus de 200 cette année à date ». Avec une cinquantaine de produits, la France reste la première destination, suivie de l’Italie avec la Toscane, la Sardaigne ou les Pouilles. L’offre est composée principalement de formules en liberté. « C’est la formule la plus adaptée et la plus demandée par la clientèle. Il y a beaucoup de départs de dernière minute sur les week-ends. En termes de logistique, nous pouvons nous appuyer sur notre expérience de la randonnée en liberté. Nous proposons aussi quelques voyages accompagnés à Cuba, au Cambodge ou en Thaïlande, mais il est plus difficile de constituer des groupes homogènes en vélo qu’à pied », explique Nicolas Manger. Le tour-opérateur suit de près le développement du VAE. « Tous nos circuits sont aussi pensés pour les vélos électriques », ajoute-t-il.
Allibert Trekking, filiale depuis cinq ans du groupe Voyageurs du Monde (avec Terres d’Aventure, Nomade, GNGL), réalise un chiffre d’affaires de 42 M€ en faisant randonner en moyenne 25 000 personnes chaque année. Enfin, l’agence a décroché en début d’année la nouvelle version du label Agir pour un tourisme responsable (ATR), désormais certifié par Ecocert. « L’entreprise a répondu au cahier des charges et satisfait aux 16 critères ATR déclinés autour de trois grands axes : la transparence et la sensibilisation du client, le partenariat et enfin la cohérence », indique le TO, membre fondateur de l’association ATR.